Sherlock
Les aventures modernisées du plus célèbre des enquêteurs : Sherlock Holmes et de son ami et assistant, le Dr Watson. Un remake vivant et drôle du classique de Arthur Conan Doyle revisité par Steven Moffat.
Terminée | Anglaise | 90 minutes |
Policier, Crime, Drama, Suspense | BBC One, France 4 | 2010 |
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1.03 - Le grand jeu
The Great Game
Un indice étrange dans une pièce vide, une voiture imbibée de sang, une peinture sans prix, un poseur de bombe dérangé. Avec un temps limite avant la prochaine explosion, une bataille d'esprits se joue entre Sherlock, John et le mystérieux inconnu qui semble connaître toutes les réponses...
Diffusion originale : 08 août 2010
Diffusion française :
08 août 2010
Réalisat.eur.rice.s :
Paul McGuigan
Scénariste.s :
Mark Gatiss
Guest.s :
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 26 mars 2014 à 17:05 |
La course poursuite à travers la ville est géniale mais bien sûr, le plus énorme vient de la grosse scène finale ! |
Avis favorable | Déposé le 23 mars 2014 à 00:30 |
Un très bon épisode qui conclut merveilleusement cette première saison, le cliff de fin donne vraiment envie de voir la suite. (et puis Moriarty quoi) |
Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2014 à 10:35 |
Sherlock est une série à part. Le travail effectué dans le respect de l'esprit des nouvelles originales est de très bonne qualité. |
Avis favorable | Déposé le 17 janvier 2014 à 07:33 |
Très bon épisode avec cette succession de petites enquêtes, et celle menée par Watson en solo. Et +1 pour les 10 minutes finales. |
Avis favorable | Déposé le 28 décembre 2013 à 18:17 |
J’aime beaucoup cet épisode final. Il est certes très gimmick dans son déroulé car en le disséquant bien, il ne s’agit en réalité que d’une succession de petites scénettes de 15-20 minutes pour aboutir à un climax en cliffhanger qui ne nous révèle pas grand-chose. On peut donc ressentir un petit goût d’inachevé en soi, que j’ai eu d’ailleurs lors de mon premier visionnage. Mais je trouve que l’épisode arrive à faire une très belle illusion à ce que l’ensemble soit un grand jeu de piste cohérent entre Moriarty et Sherlock. On a vraiment la sensation que plus les enquêtes avancent, plus Sherlock (et le spectateur) se rapprochent de démêler toute l’affaire sous-jacente. Certes, au final chaque intrigue est complètement compartimentée (à l’exception de la toute première avec la clé USB). Mais ce n’est pas tout à fait vrai : j’aime le fait que tout soit relié sous le prétexte que Moriarty s’amuse de Sherlock et souhaite le mettre à l’épreuve. C’est un peu comme l’épisode qui teste notre patience. Et puis, chaque intrigue se réinvente très bien en montant la pression à chaque fois. La première énigme est simple mais nous fait immédiatement comprendre que Moriarty connaît bien Sherlock, que c’est son “fan” comme la série le définira ensuite plus clairement, puisque Sherlock résout une enquête liée à son passé. Le fait de décaler dans le temps le mystère est aussi une touche très originale. La seconde est l’énigme la plus anecdotique et nous pousse juste à comprendre le gimmick de l’épisode. En revanche, j’ai trouvé la troisième plus créative grâce à l’implication de Watson, ainsi qu’à la résolution avec la vieille dame aveugle assez choquante. Enfin, la quatrième enquête est la plus mémorable grâce à cette jolie solution des constellations pour prouver que le tableau est un faux, avec l’enfant comme gros coup de pression qui fait effet. Je ne suis pas fan des scènes avec la traque du “géant” et l’affrontement musclé théâtral : la mise en abyme des images de film était une idée qui fonctionnait mieux sur le papier que dans l’épisode, avec un montage sonore assez horripilant. En revanche, tout le reste de la traque “de fond” pour chopper Moriarty est intéressante. J’aime beaucoup toute l’idée du réseau de sans-abris de Sherlock pour obtenir ses informations. Et en plus, la fin commence par nous révéler que tout sert de véritable prétexte à dissuader Sherlock d’enquêter sur l’affaire “fil rouge” présentée par Mycroft au début, avec les plans USB dérobés d’un homme retrouvé mort sur les rails. Cette enquête est prise en charge en majorité par John dans une sous-intrigue plutôt cool qui permet de le challenger un peu au niveau de Sherlock. Bien sûr, Sherlock avait compris que Moriarty cherchait à faire diversion et se donnait donc du temps pour enquêter dessus en hors-champ, quitte à risquer la vie des otages. Encore une fois en termes de développement des personnages, on a là un scénario qui met vraiment en valeur toutes les dimensions de ses “héros”. La scène finale vient renverser tout ça en montrant que Moriarty, en réalité, se foutait royalement de la clé USB et cherchait vraiment juste à connaître Sherlock. C’est là qu’on peut se dire que tout ce qui précédait ne servait à rien, mais selon moi c’est plus une réinterprétation assez originale du personnage de Moriarty, qui est complètement fou, chaotique et imprévisible, dans un sens opposé à Sherlock et pourtant très similaire. Tout est très exagéré dans cette scène de fin, y compris l’introduction où on nous fait croire un instant que John était Moriarty, ce qui serait un twist de malade quoique peu cohérent. Bien sûr, la réalité est plus classique mais loin d’être convenue. On arrive à mon vrai problème de l’épisode, le truc qui rend un peu bancal toute la fin et m’empêche d’adorer complètement l’épisode que j’ai aimé jusqu’ici dans sa quasi-intégralité : je déteste littéralement l'acteur qui joue Moriarty. Je grince des dents à chacune de ses phrases. Dès la première fois où j’ai vu Andrew Scott jouer, je l'ai trouvé nullissime au possible, dans le cabotinage permanent. Enfin, permanent, pas vraiment, ça vient par vagues, dès qu’il doit être imposant et changer de ton. Ca me sort complètement du truc. Je sais que nous sommes une minorité à détester cet acteur - mais nous existons bel et bien… Je suis ravi du succès que son personnage a eu et comment il a permis aussi à de nombreux fans d’adorer la série. Franchement pour moi ça relève du miracle car je ne comprends pas comment on peut trouver son jeu juste. Il est vrai qu’il apporte une folie au personnage et une originalité, mais même après plusieurs revisionnages, de la série dans son intégralité, il n’y a rien à faire : ça ne passe pas, ça ne passera jamais. C’est pareil dans Fleabag, Black Mirror et autres oeuvres où Andrew Scott joue : là où il passe, je trépasse. C’est dommage car objectivement la scène est très réussie, c’est un pur cliffhanger à l’ancienne mais qui n’a rien de frustrant dans la mesure où tout le reste de l’épisode a été plutôt bien conclu auparavant. On sait qu’il s’agit d’une grosse introduction, et que le prochain épisode devrait reprendre pile là où on s’arrête. Cette conclusion épique est sans doute l’unique raison de regarder l’épisode selon beaucoup, même si je suis plutôt friand du jeu qui précède. Mark Gatiss nous prouve une fois encore qu’il est assez mauvais pour tenir l’écriture d’une histoire cohérente sur un format de plus de 20 minutes, comme c'est déjà le cas sur Doctor Who. Ce n’est pas un narrateur formidable ni un champion du screenplay. Mais il faut lui reconnaître quand même que c’est un auteur qualifié, au sens où il sait souvent contourner ses faiblesses. Il adapte ici plusieurs nouvelles de l’oeuvre de Conan Doyle sous la forme d’un grand jeu, et s'épargne donc la peine de s'embourber dans un long scénario de 90 minutes. Il n’a pas le temps de traiter les retombées de chaque intrigue individuellement, et on s’en fiche car le but est bien la finalité de rencontrer Moriarty. Il écrit un climax de 15 minutes max où, là encore, il n’a pas vraiment besoin de donner suite ni même de résoudre le conflit. Il va encore plus loin, puisqu’il base tout le postulat de son introduction sur des scènes ennuyantes de ce qui est désormais le quotidien de Watson & Sherlock, pour faire dire à ce dernier “je m’ennuie, il me faut quelque chose”… avant de littéralement faire exploser son appart ! On sent que les créateurs de la série ont quand même sacrément bien fait leurs recherches et peauffiné leur histoire, avec un soin accordé de près au personnage. C’est d’autant plus fort que cette saison 1 a été écrite et tournée à l’envers : l’épisode 3 est le premier, et le pilote a été au contraire le dernier préparé, Steven Moffat étant en charge de son écriture au même moment que celle de la saison 5 de Doctor Who. On bénéficie donc d’un épisode “template” assez palpitant et étonnamment bien rythmé, qui profite d’une routine installée par les précédents épisodes avant même qu’ils soient écrits. Preuve que les personnages ont vraiment été compris sur toute la ligne, et c’est clairement ce duo de protagonistes qui est la grande force de Sherlock. Cette première saison de Sherlock se conclut et laisse dans l’ensemble une première impression excellente. Il manque encore à la série quelques ingrédients qu'elle tentera, parfois avec succès, d'ajouter par la suite : un aspect feuilletonnant plus poussé, des personnages plus développés, une plus grande diversité dans les récits proposés… Néanmoins, difficile de faire la fine bouche face à toute la créativité débordante et l’identité que se construit cette série ! |
Avis favorable | Déposé le 16 février 2013 à 20:04 |
Avec cet épisode on entre dans le vif du sujet. Le coup du tableau contrefait était vraiment pas mal. Les acteurs sont toujours excellents. Et ce cliff est juste énorme ! |
Avis favorable | Déposé le 24 septembre 2012 à 13:00 |
Pour moi, la série commence véritablement avec cet épisode. Les deux premiers posaient des pistes, implantait le décor. Celui là bouscule tout, et nous embarque "pour de vrai". Comme le rythme ne baissera pas dans la deuxième saison... Perfection? |
Avis favorable | Déposé le 13 mai 2012 à 23:49 |
Que de charisme. Une heure et demi palpitante, avec une fin à suspence. J'ai l'avantage de ne pas attendre la seconde saison déjà sortie. Mais c'est bizare Moriarty par moment me faisait penser à Barney par ses intonnations de voix. |
Avis favorable | Déposé le 12 avril 2012 à 22:57 |
Alors que dans les 2ers épisodes la durée d'1H30 pouvait parfois peser, cet épisode ci est trépidant Je n'ai absolument pas vu les 90 min défiler.. Sinon Moriarty est terribbbb' .. suis déjà fan!!! Pour le reste tout a déjà été dit!! |
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Critique : Sherlock 1.01
Sherlock Holmes est probablement l’un des personnages de fiction qui a le plus fasciné et surtout qui a été le plus adapté, aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Alors, que peut bien nous raconter de plus ce nouveau Sherlock ?
Certes, l'épisode est dense et il y a de la tension, notamment avec le jeu et les otages, mais j'ai tout de même trouvé l'ensemble un peu long. L'intrigue parallèle du cadavre retrouvé sur les rails ne semble pas très bien s'intégrer au reste, ce qui gâche un peu le dénouement. En revanche, Sherlock et Watson sont toujours aussi sympathiques, et j'ai adoré la fin. De plus, j'ai adoré Andrew Scott dans Fleabag donc je suis contente de le voir dans un autre registre même si je ne m'attendais pas à ce qu'il joue Moriarty, c'est un choix assez surprenant. Les dernières secondes sont très bonnes, bref, une fin qui ne déçoit pas malgré quelques défauts.